Despite its 1981 ban, cock-fighting is very much alive in Indonesia, and local authorities ‘tolerate’ it strictly for religious purposes. It is an integral part of religious ceremonies – blood spilled during the fight is thought to appease the ambivalent spirits: Bhuta and Kala. According to local beliefs, the cockfight is also a part of a ritual called Tabuh Rah. This aims to spill blood on the ground to ward off evil spirits. The cockfights take place in a « Wentilan », an arena usually not far from the village temple. Just before the fight, the opponents have razor-sharp spurs affixed by twine to one of their legs. An event consists of 10 fights, each lasting up to 5, few-minute rounds. Cocks that refuse to spar are forced under a large, bottomless basket to bring them closer and prevent escape.

SATANG marks the boundary of the cockfighting arena, a line between the sacred and the profane, between the dream of social revenge and the realities of daily life, between modern society and indigenous culture.


Malgré son interdiction en 1981, les combats de coqs sont très vivants en Indonésie et les autorités locales les « tolèrent » strictement à des fins religieuses. Il fait partie intégrante des cérémonies religieuses – le sang versé pendant le combat est censé apaiser les esprits ambivalents : Bhuta et Kala. Selon les croyances locales, le combat de coqs fait également partie d’un rituel appelé Tabuh Rah. Le but est de répandre du sang sur le sol pour éloigner les mauvais esprits. Les combats de coqs se déroulent dans un « wentilan », une arène généralement non loin du temple du village. Juste avant le combat, les adversaires ont des éperons acérés comme des rasoirs fixés par une ficelle à l’une de leurs jambes. Un événement se compose d’environ 10 combats, chacun pouvant durer jusqu’à 5 rounds de quelques minutes. Les coqs qui refusent de se battre sont forcés sous un grand panier sans fond pour les rapprocher et les empêcher de s’échapper. 

SATANG dessine la frontière de l’arène des combats de coqs, la frontière entre le sacré et le profane, entre le rêve de vengeance sociale et le quotidien, entre la société moderne et la culture indigène.